les cyclistes

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samedi 3 juillet 2010

destination... la cote ouest!

Apres avoir vecu une semaine de reve sur la cote de la bulgarie, nous nous sommes lentement dirige vers la Roumanie. L"epreuve est dure pour l"equipement. Bizarement, tout le stock a Kat est intact, mais tout ce que je touche se brise. Apres mon cadre de velo, j"ai fais environ 8 crevaisons (sans exageration... et nos patchs de reparation ne supportent pas la chaleur), le bruleur a gaz pour la cuisson est casse, une sacoche de velo perd ses crochets de soutient... bref on a passe une journee ou deux a courrir apres les magasins questions de reparer notre materiel.

Tout compte fait, on a finalement atteint la Roumanie avec nos velos! Notre compteur a maintenant defonce les 800 Km. Par contre les plans initiaux ont changes. Alors que nous avions beaucoup d"attentes par rapport a la Roumanie, nos guides de voyage et differents commentaires de voyageurs nous confirment que la cote roumaine est probablement la partie la moins roumaine de la Roumanie. Comme nous n"avons pas vraiment le temps pour affronter les cotes de la transylvanie, nos avons decide de prendre tout de suite le train de constanta a bucharest (la capitale roumaine) et ensuite vers Belgrade (la capitale serbe). Belgrade semble vraiment etre une belle ville... nous partirons a sa rencontre dans quelques minutes et les photos suivront. Une chose est certaine, cette ville a un lourd passe et ca se sent dans l"atmosphere... Les batiments detruits, les gens qui ragent contre le capitalisme et qui parlent du communisme avec un brin de nostalgie...

Demain, nous sautons a nouveau dans le train a destination de sarajevo pour ensuite atteindre Dubrovnik (une petite ville historique au sud de la Croatie). De la, nous partons a nouveau sur nos velos vers Zagreb ou nous prendrons surement un train jusqu"en Republique Tcheque pour finalement pedaler jusqu"a Berlin. Si les vagues nous le permettent, le plan est de trouver une "body board" aussitot que possible pour surfer un peu les dernieres vagues de notre voyage! Il ne nous reste deja qu"un petit mois et quelques poussieres avant notre retour et nous constatons a regret que nous n"aurons pas le temps de pedaler partout en Europe de l"est... Il nous faudra revenir un jour!!!

lundi 28 juin 2010

Бонйоур де Булгарие!

Tellement de choses se sont passees depuis notre depart d”Istabul. Voici un petit compte rendu du debut de notre voyage en velo.

Jour 1
Depart d”Istanbul un peu laborieux. Les stambouliottes n”ont pas l”habitude de sortir de la grande ville en velo! Nous devons donc emprunter l”autoroute pour sortir de la ville. En plus de ne pas trop savoir quelle direction prendre, 4 crevaisons en moins de 30 minutes nous ont ralentie d”une bonne grosse heure le temps de trouver le bobo. La route n”est pas tres belle pour les premiers kilometers. En plus d”etre plutot industriel, le paysage deborde de dechets de toute sorte. L”ecologie n”est pas la valeur la plus importante pour les Turcs.

Enfin sorti de la ville, nous arrivons a akpinar, un petit village pas tres riche et sans attrait si n”est de sa proximite avec la mer noir. Au petit depaneur du village, nous nous arretons pour acheter un jus et demander la permission de camper. Nous faisons alors la rencontre de Cem (prononcer Jem) qui nous fait comprendre que le jus et la biere sont gratuits pour les cyclistes canadiens qui passent par son village! Il nous amene sur le bord de la mer (aussi polluee que les bords de routes) avant de nous amener dans sa famille ou la mere s”occupe de nous remplir de ventre de pain, de fromage et de the typiquement turcs. Nous allons finalement dormer dans son jardin prive en nous jurant a nous-meme de toujours demander dans les depanneurs pour dormir partout ou nous passerons!

Jour 2
Une journee plus dure sur le plan psychologique. Nous roulons jusqu”a un petit village ou nous campons dans un parc ou environs 200 turcs profite de la verdure pour faire un pic-nic du dimanche. La separation des hommes et des femmes nous frappe tout de suite. Par ailleurs, le parc est particulierement occupe par des musulmanes orthodoxes qui portent le voile integrale (certaines jouaient au ballon-chasseur… une scene un peu surrealiste!). De notre cote, nous ne trouvons pas facile d*etre un jeune couple qui s*aime dans un pays musulman. Ici les hommes font les choses de leur cote et les femmes d*un autre. Comme nous faisons inevitablement exception a la regle, les gens nous demandent constamment si nous sommes maries. Comme c*est déjà beaucoup qu*on se cotoie, pas question qu*on se donne un peu d*affection en publique. On se fait beaucoup observer et la pression parfois difficile a supporter. Apres une longue discussion sur le statut de la femme, nous allons dormir question de nous preparer pour la route qui nous attend demain.

Jour 3
La formule du depanneur est vraiment gagnante!



Jour 4
On est prêt pour le tour de France. On s*enligne pour la Bulgarie, ce qui implique que nous traversions d*imposantes montagnes. Les colles de plusieurs km n*ont pas de pitie pour nos petites jambes. Nous voila a peine rendus… quelques petits 6 km avant la frontiere et surtout avant de redescendre tout ce que nous avons monte! Mais voila que je sens un balancement suspect sur mon velo. Croyant avoir simplement roule sur une roche, je continue ma route, mais voila que cela se reproduit. J*arrete alors pour regarder ma roue et MALHEUR : MON CADRE DE VELO EST CASSE!!! La fourche arriere est completement cassee et plus rien ne supporte le poids des valises du cote droit du velo. J*ai alors compris tout le sens de l*expression « y faut pas s*caser l*bycik! ». Nous roulons et nous marchons lentement les 6km restant pour franchir les douanes. Completement panique, nous finissons par nous faire conduire en taxi jusqu*au prochain village question de se calmer les esprits et de reflechir a la suite du voyage. Est-ce que ce sera la fin de notre voyage a velo? Nous devons attendre le jour suivant pour le savoir.

Jour 5
Apres avoir ecoute les judiciuex conseils de papa yves, la meilleure chose a faire consiste a essayer de souder le velo quitte a ce que la reparation ne soit que temporaire. Nous demandons alors a un residant quel est le moyen pour se rendre a Burgas, la ville la plus proche. Mais en voyant le velo, il nous amene a 100 metres plus loin dans un vieux garage. Deux vieux monsieurs examinent mon velo et parlent bulgare pendant environ 5 minutes avant de nous repeter environ 100 fois « no problem, no problem ».

Les deux bonhommes sont dans la soixantaine et ils en ont vu d*autre… C*est bon les gars, faites ce que vous voulez de mon velo! Comme il pleut, nous restons une journee de plus dans ce petit village bulgare et on verra si le velo survie uniquement demain.

Jour 6
Ca roule! Tout baigne! Nous traversons un parc nationnal. La route est incoyable! Un petit chemin sinueux qui descend sur plusieurs km entre les montagnes. Nous arrivons finalement a notre premier vrai camping bulgare sur le bord de la mer Noire. Il fait exceptionnement froid et nous ne pouvons pas vraiment profiter de la mer, mais la nuit au son des vagues nous suffit.

Jour 7
Nous roulons environ 10 kilometres sur le bord de la mer avant de nous faire aborder par un jeune homme qui nous invite a le suivre. Lui et ses ami ont « pris possession » d*une des dernieres plages sauvage de la bulgarie. Lui et ses amis ont forme une sorte de petite communaute qui se bat contre la constuction d*hotels imposants qui poussent comme des champignons ici. La plage est simplement paradisiaque! C*est un peu a regret que nous partons le lendemain. Nous aurrions bien profite du soleil quelques semaines ici! Mais bon, notre peau brulee au 3e degre nous en remerciera!

Jour 8
Nous continuons notre route sur le bord de la mer et nous profitons de l*eau pour nos poses de diner!

Jour 9
Nous roulons jusqu*a Nesebar en esperant trouve une belle plage selon nos guides. A notre arrivee, il n* a pas moyen de voir la plage… Les gros resorts nous cache la vue! Meme les deux campings qui apparaissaient sur notre carte ont été rases pour faire plaisir aux promoteurs. Apres déjà 80 km de velo de fait, nous nous engagons sur la route pour le prochain village. Ce qui devait etre un simple 20 km de plus sur une route qui contourne les motagnes s*est finalement avere un 25 km sur un sentier de moto dans les montagnes! On est tellement epuise qu*on pousse les velos les 3 derniers kilometres. Mais arrive a Nos emine, le petit village est un vrai paradis.

Le village sur le bord de la mer n*habrite qu*une vingtaine de villageois chanceux qui vivent une vie de reve dans un vrai paradis terrestre. Comme un cadeau du ciel, un fils de diplomate qui parle un francais parfait nous recoit a notre arrivee au village. Il nous offre un cafe et nous donne des conseils pour la suite du voyage

Jour 10
Nous roulons jusqu*a une petite route ou une voiture s*arrete. Le conducteur nous demande d*ou nous venons. Voyant que nous sommes canadiens, il nous dit tout fierement que son frere vie maintenant a Ottawa et il nous invite a son camping. Ici les cyclistes canadiens vivent comme des rois. Tout est gratuit!... BBQ, alcool, internet!
Ps: Vous devinerez a la lecture des messages que les claviers ici n”ont pas les accents ni la punctuation francaise… excusez les fautes!

vendredi 18 juin 2010

dernıer rappel pour les passagers a destınatıon de Berlın


Le temps passe trop vıte. On commençaıt a peine a se familiarıser a Istanbul et voila qu'on doıt deja partir. Nos velos nous appellent.

Pour ceux quı se posent la questıon, nous sommes restes toute la semaıne chez un couchsurfer, Cenk (prononcer Jenk) quı nous a gentıllement prete une petıte chambre au genereux cout de quelques echanges ınternatıonaux. Le jeune homme qui deja un peu voyage acceuille regulıerement des etrangers pour partager sa realite d'ıstambouliotte. A notre arrıvee, ıl acceuıllaıt deja Nıkki, une jeune de Hong-Kong avec quı nous avons decouvert la vılle.




Ces dernıers jours nous avons faıt nos tourites a profusion. Plusıeurs visites de sites historiques s'imposaıent. Une des plus ınteressante fut sans doute la visite de la mosquee bleue. Momument tres impressıonnant autant de l'exterıeur avec ses domes et ses mınarets quı appellent a la prıere 5 foıs par jour que de l'ınterıeur pour ses murs couverts de ceramıque peınte a la maın avec des motıfs hallucinants.
Katherıne etaıt plus qu'ınspıree. Evıdemment, elle due se couvrıre pour entrer. Faıt etonnant: alors que les touristes (hommes et femmes) ont le droit d'acceder a la partıe centrale de la mosquee, les musulmanes quı s'y deplacent pour prıer sont excluent a l'arrıere de la mosquee derrıere un muret lorsqu'elles veulent aller prier.

Outre les monuments hıstoriques, les bazars font partı des attraıts ıncontournables d'Istanbul. Plus que le grand Bazar ou ontrouve lıtteralement de tout (des jouets pour enfants aux bıdules electronıques, maıs surtout toutes les babıoles qui attırent les touristes), nous avons surtout prefere le marche des epices quı se trouve pas trop loın.
Beaucoup plus authentıque, on y trouve toutes les sortes d'epıces et de the ımagınables. De tout pour remplir une cuisine des meilleures odeurs. Les Baklavas et les enormes nouggats nous ont partıculıerement ımpressıonnes.

Lorsque nous ne joueıons pas aux tourıstes, c'est le centre taksım quı occupppaıt le plus de notre temps. Le long de ce grand boulevard long d'envıron 3 km, on peut s'aventurer dans des petıtes ruelles sınueuses remplıes de cafes ou on peut boıre un the turcş un cafe turc, une efees (la bıere natıonale)ou fumer le narguıle autours des turcs qui jouent au blackgammond. C'est aussı la qu'on trouve les meılleurs kebabs. N'etant pas de grands amateurs de vıande, on a heureusement trouve des assıettes de Kebab vegetarıens avec des aubergınes succulantes.

Etrangement, a Taksım, la plupart des commerces possedent plusıeurs etages. Hıer soır Cenk en a profıte pour nous amener sur la terasse du 5e etage d'un petıt bar quı avaıt tout de plus ordınaıre de l'eterıeur.
Par contre, une foıs au sommet, la vue etaıt fabuleuse... Boıre une bıere entourre de ces mılıers de mosquees ıllumınees, ça ne m'arrıve pas a tous les jours!


Ce soır, nous plions bagage et nous remplissons nous sac de provisions (nous avons achete des tonnes de noıx au marche des epices). Demain nous ırons braver le traffıc et nous esperons trouver une facon pas trop stressante de sortır de cette ımmense vılle. Nous remonterons le Bosphore pour rejoındre la mer noire et nous esperons traverser la frontıere bulgare dans 2-3 jours dependamment de la qualite des routes des des pentes que nous aurons a affronter.

a suıvre!

lundi 14 juin 2010

istanbul








nous voila arrives a Istanbul! Ville des cafes turcs, des tetes de turc et des toiletets turcs
(que nous n"avons jamais rencontrees jusqu"a maintenant par ailleurs!


Premier constant en arrivant dans cette ville: les automobilistes roulent comme des fous! Pas de pitier pour les pietons... c"est une veritable loi de la jungle sur les rues et c"est en fait le klaxon qui fait la loi! Ca differe de nos rues a montreal!


Deuxieme choc culturel... la presence d"autant de musulmans orthodoxes! Istanbul reprensente l"archetype de ce qu"est un accomodement religieux. Il n"est pas rare de croiser des gens qui portent la burka et la ville compterait environ 2000 mosquees officielles (sans compter celles non officiellement.




Les velos sont montes. Nous avons roule environ 30 km en ville, mais nous les laissons de cote pour la semaine (le traffic est trop fou en ville). Nous avons hate de rouler, mais il y a encore trop de belles choses a voir ici avant de partir... le depart en velo: dans 3-4 jours




mercredi 9 juin 2010

Chronique d'un départ annoncé

Et oui, nous suivons la vague nous aussi!
Même si ce n'est que pour deux petits mois, vous pourrez suivre notre aventure à moi et Katherine pendant notre traversée de l'Europe de l'est à vélo. Nous partons Vendredi et les papillons dans le ventre commencent à se faire ressentir. Un heureux mélange d'excitation et d'angoisse. Pendant que Katherine s'affaire à réparer les petits morceaux à changer sur Oslo son beau vélo de Cyclo, de mon côté, je finalise la rédaction de mon mémoire qui pourra (enfin!) être déposé à mon retour de voyage! Pour tout avouer, la vraie préparation et la lecture au sujet de l'Europe de l'est devra attendre à notre envole pour moi. En autant que je n'oublie rien à la maison, tout devrait bien se passer!

Un Merci tout spécial à Seychelle et Nicko pour ce beau souper Aux Vivres! Aussi simples soient-ils, tous les petits conseils au sujet de l'Europe de l'est nous seront très utiles. À tous les autres à qui, dans la frénésie de la fin de session, nous n'avons pas eu la chance de dire aurevoire avant notre départ , vous ne perdez rien pour attendre! Nous nous reverrons à notre retour le 12 août la tête remplie d'images à vous partager!

À bientôt!