les cyclistes

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lundi 28 juin 2010

Бонйоур де Булгарие!

Tellement de choses se sont passees depuis notre depart d”Istabul. Voici un petit compte rendu du debut de notre voyage en velo.

Jour 1
Depart d”Istanbul un peu laborieux. Les stambouliottes n”ont pas l”habitude de sortir de la grande ville en velo! Nous devons donc emprunter l”autoroute pour sortir de la ville. En plus de ne pas trop savoir quelle direction prendre, 4 crevaisons en moins de 30 minutes nous ont ralentie d”une bonne grosse heure le temps de trouver le bobo. La route n”est pas tres belle pour les premiers kilometers. En plus d”etre plutot industriel, le paysage deborde de dechets de toute sorte. L”ecologie n”est pas la valeur la plus importante pour les Turcs.

Enfin sorti de la ville, nous arrivons a akpinar, un petit village pas tres riche et sans attrait si n”est de sa proximite avec la mer noir. Au petit depaneur du village, nous nous arretons pour acheter un jus et demander la permission de camper. Nous faisons alors la rencontre de Cem (prononcer Jem) qui nous fait comprendre que le jus et la biere sont gratuits pour les cyclistes canadiens qui passent par son village! Il nous amene sur le bord de la mer (aussi polluee que les bords de routes) avant de nous amener dans sa famille ou la mere s”occupe de nous remplir de ventre de pain, de fromage et de the typiquement turcs. Nous allons finalement dormer dans son jardin prive en nous jurant a nous-meme de toujours demander dans les depanneurs pour dormir partout ou nous passerons!

Jour 2
Une journee plus dure sur le plan psychologique. Nous roulons jusqu”a un petit village ou nous campons dans un parc ou environs 200 turcs profite de la verdure pour faire un pic-nic du dimanche. La separation des hommes et des femmes nous frappe tout de suite. Par ailleurs, le parc est particulierement occupe par des musulmanes orthodoxes qui portent le voile integrale (certaines jouaient au ballon-chasseur… une scene un peu surrealiste!). De notre cote, nous ne trouvons pas facile d*etre un jeune couple qui s*aime dans un pays musulman. Ici les hommes font les choses de leur cote et les femmes d*un autre. Comme nous faisons inevitablement exception a la regle, les gens nous demandent constamment si nous sommes maries. Comme c*est déjà beaucoup qu*on se cotoie, pas question qu*on se donne un peu d*affection en publique. On se fait beaucoup observer et la pression parfois difficile a supporter. Apres une longue discussion sur le statut de la femme, nous allons dormir question de nous preparer pour la route qui nous attend demain.

Jour 3
La formule du depanneur est vraiment gagnante!



Jour 4
On est prêt pour le tour de France. On s*enligne pour la Bulgarie, ce qui implique que nous traversions d*imposantes montagnes. Les colles de plusieurs km n*ont pas de pitie pour nos petites jambes. Nous voila a peine rendus… quelques petits 6 km avant la frontiere et surtout avant de redescendre tout ce que nous avons monte! Mais voila que je sens un balancement suspect sur mon velo. Croyant avoir simplement roule sur une roche, je continue ma route, mais voila que cela se reproduit. J*arrete alors pour regarder ma roue et MALHEUR : MON CADRE DE VELO EST CASSE!!! La fourche arriere est completement cassee et plus rien ne supporte le poids des valises du cote droit du velo. J*ai alors compris tout le sens de l*expression « y faut pas s*caser l*bycik! ». Nous roulons et nous marchons lentement les 6km restant pour franchir les douanes. Completement panique, nous finissons par nous faire conduire en taxi jusqu*au prochain village question de se calmer les esprits et de reflechir a la suite du voyage. Est-ce que ce sera la fin de notre voyage a velo? Nous devons attendre le jour suivant pour le savoir.

Jour 5
Apres avoir ecoute les judiciuex conseils de papa yves, la meilleure chose a faire consiste a essayer de souder le velo quitte a ce que la reparation ne soit que temporaire. Nous demandons alors a un residant quel est le moyen pour se rendre a Burgas, la ville la plus proche. Mais en voyant le velo, il nous amene a 100 metres plus loin dans un vieux garage. Deux vieux monsieurs examinent mon velo et parlent bulgare pendant environ 5 minutes avant de nous repeter environ 100 fois « no problem, no problem ».

Les deux bonhommes sont dans la soixantaine et ils en ont vu d*autre… C*est bon les gars, faites ce que vous voulez de mon velo! Comme il pleut, nous restons une journee de plus dans ce petit village bulgare et on verra si le velo survie uniquement demain.

Jour 6
Ca roule! Tout baigne! Nous traversons un parc nationnal. La route est incoyable! Un petit chemin sinueux qui descend sur plusieurs km entre les montagnes. Nous arrivons finalement a notre premier vrai camping bulgare sur le bord de la mer Noire. Il fait exceptionnement froid et nous ne pouvons pas vraiment profiter de la mer, mais la nuit au son des vagues nous suffit.

Jour 7
Nous roulons environ 10 kilometres sur le bord de la mer avant de nous faire aborder par un jeune homme qui nous invite a le suivre. Lui et ses ami ont « pris possession » d*une des dernieres plages sauvage de la bulgarie. Lui et ses amis ont forme une sorte de petite communaute qui se bat contre la constuction d*hotels imposants qui poussent comme des champignons ici. La plage est simplement paradisiaque! C*est un peu a regret que nous partons le lendemain. Nous aurrions bien profite du soleil quelques semaines ici! Mais bon, notre peau brulee au 3e degre nous en remerciera!

Jour 8
Nous continuons notre route sur le bord de la mer et nous profitons de l*eau pour nos poses de diner!

Jour 9
Nous roulons jusqu*a Nesebar en esperant trouve une belle plage selon nos guides. A notre arrivee, il n* a pas moyen de voir la plage… Les gros resorts nous cache la vue! Meme les deux campings qui apparaissaient sur notre carte ont été rases pour faire plaisir aux promoteurs. Apres déjà 80 km de velo de fait, nous nous engagons sur la route pour le prochain village. Ce qui devait etre un simple 20 km de plus sur une route qui contourne les motagnes s*est finalement avere un 25 km sur un sentier de moto dans les montagnes! On est tellement epuise qu*on pousse les velos les 3 derniers kilometres. Mais arrive a Nos emine, le petit village est un vrai paradis.

Le village sur le bord de la mer n*habrite qu*une vingtaine de villageois chanceux qui vivent une vie de reve dans un vrai paradis terrestre. Comme un cadeau du ciel, un fils de diplomate qui parle un francais parfait nous recoit a notre arrivee au village. Il nous offre un cafe et nous donne des conseils pour la suite du voyage

Jour 10
Nous roulons jusqu*a une petite route ou une voiture s*arrete. Le conducteur nous demande d*ou nous venons. Voyant que nous sommes canadiens, il nous dit tout fierement que son frere vie maintenant a Ottawa et il nous invite a son camping. Ici les cyclistes canadiens vivent comme des rois. Tout est gratuit!... BBQ, alcool, internet!
Ps: Vous devinerez a la lecture des messages que les claviers ici n”ont pas les accents ni la punctuation francaise… excusez les fautes!

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